Tout changement passe par l’évolution de la pensée et des comportements
Parce qu’il y a toujours une compréhension plus grande que celle que l’on a, il est important que l’on fasse éclater nos modes et habitudes de pensées traditionnelles limitantes, dépassées… Ainsi Le Signe restaure le sens de certains mots réduits aux conceptions et limitations religieuses et sociales, tels l’amour, l’âme, la liberté, mais encore… le salut, la prière, la pénitence, le péché….
L’amour
Si l’amour se limite à ses proches, il n’est que sentiment. S’il s’élargit à tous, même à ceux que l’on considère comme mauvais, il devient la base d’une nouvelle civilisation où tout ce qui usurpe l’amour disparaît (mensonge, égoïsme, individualisme ….), où tout ce qui se substitue à l’amour disparaît (morale, lois, règlements….). L’amour est alors autant réflexion qu’action, autant effort que sagesse, autant adaptation que dépassement, autant chemin que destination.
De l’ego à l’âme
Le Signe nous apprend que l’homme naît sans âme, c’est-à-dire sans conscience ni volonté de bien pour tous. C’est par l’amour que l’humain s’ouvre à sa propre grandeur, trouve la hauteur d’esprit. C’est aussi par l’amour que l’humain se dépasse et retrouve sa vraie dimension : ainsi l’âme s’active, c’est une force intérieure que l’homme se donne et qui s’ajoute à sa chair et son esprit.
C’est en reprenant conscience de leur origine céleste et de la source divine qui sommeille en eux que les humains retrouveront l’amour fraternel, pourront dépasser leurs antagonismes, s’enrichir de leurs différences et reconquérir leur liberté ou autonomie spirituelle.
Sans l’âme, l’homme reste dans la prison de l’ego, les erreurs de l’intellect, les tourments de l’affect.
La liberté
Par instinct, l’homme cherche à s’évader des systèmes politiques, financiers, économiques, médiatiques et même religieux qui l’oppriment. Mais l’individualisme qu’il imagine être sa liberté, est en fait sa prison dont les barreaux sont ses peurs, ses désirs, ses illusions, ses préjugés. Sa prison c’est lui.
Il lui faut retrouver l’équilibre intérieur, c’est-à-dire dépasser ses automatismes, ses blocages, ses préjugés en se reconnectant à la Vie, quelle que soit le nom qu’on lui donne (Dieu, Allah, Brahma, la Source, Energie vitale, Forces de l’univers…)
Le salut
Le salut, selon Le Signe, est la re-création de soi. Le salut n’est pas le paradis post-mortem des religions, le salut c’est, déjà ici, sur terre, l’éveil de la conscience à l’amour sans conditions, à la Présence et ré-activation du divin en soi.
Le salut est donc à considérer au sens et individuel et collectif : c’est l’humanité qui se libère du mal qu’elle s’inflige à elle-même.
La prière
La prière, selon le Signe (Parole révélée à Arès) n’est pas une demande ni une louange au sens classique ou traditionnel, c’est un aide-mémoire pour La mettre en pratique: prononcer Ma Parole pour L’accomplir, voilà la vraie piété (rappelle-t-elle), afin de nourrir, d’activer l’âme, qui nous donne la force d’aimer, de pardonner, de pacifier, d’unifier… toujours davantage…
La pénitence
La pénitence n’est autre qu’un travail sur soi. Le Signe appelle les humains de tous horizons, à devenir « pénitents », c’est-à-dire à aimer, pardonner, faire la paix, se libérer des préjugés, des peurs, des pouvoirs… pour retrouver la force et la complétude de l’amour/raison.
Le péché
Le Signe libère de la notion de péché inculquée par la religion. Ce n’est pas une accumulation de fautes morales mais une incohérence comportementale et/ou existentielle qui disloque, voire anéantit l’homme et l’humanité selon le principe de cause à effet. Il faut se libérer de tout ce qui abîme l’humain et détériore le lien social.
En résumé
Le Signe dévoile ou rappelle :
- que ce n’est pas ce qu’on croit qui sauve, mais l’amour qu’on donne.
- que la Vie spirituelle c’est retrouver une qualité d’Être, un comportement intelligent et constructif apte à recréer une nouvelle humanité.
- que le drame de l’être humain, c’est d’avoir oublié qui il est: un Être divin dans un corps humain.